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Notre Église 
de la Nativité de la Vierge Marie

Histoire de l'Église de Ducos

                         DUCOS Historique 

      ( Les Cahiers du Patrimoine - article de George Louis-Régis Psyché)

Bordée par les territoires du Lamentin, François, Saint-Esprit et Rivière-Salée, la commune de Ducos est l’ancienne paroisse de Trou-au-chat. 

Cette appellation apparut pour la première fois dans le terrier, lors du recensement de 1671


D’après M. l’Abbé Jean Rennard, M. Le Chat fut un des premiers français à s’établir sur cette partie de la Martinique. Pour lui rendre visite, quel que soit le chemin emprunté, il fallait descendre une forte pente, d’où le nom de Trou-au-Chat. Cependant rien ne prouve la véracité de ces faits car on ne retrouve le nom de ce colon sur aucun document ou registre. 

Vers 1680, le sieur Lizardaye, habitant cette région, concède aux Capucins un terrain, et en 1682 une modeste chapelle y fut édifiée.

Mars 1684, la paroisse de Cul-de-Sac à Vaches (comprenant les communes actuelles de Rivière-Salée et de Trois-Ilets) englobe Trou-au- Chat, qui ne retrouve son autonomie qu’en 1687

En effet, à cette date, ce territoire est érigé en paroisse. sous le nom de «Notre-Dame de Grâce» comme en donne acte les registres de catholicité.. 
Le Sieur Jogaud, commissaire Général, en visite à Trou-au-Chat, dans son procès-verbal en date du 15 mai 1778, note que l’église est en bon état et bien entretenue mais qu’elle ne dispose pas de fonds baptismaux. Le cimetière vaste et en bon état lui aussi, devra être déplacé,  car le bourg se trouve exposé à des relents nauséabonds.

Ce transfert ne se fera que bien années plus tard.

Le 12 juin 1837 est une date importante : Trou-au-Chat est érigée en commune. 

Le Conseil Municipal émet le vœu de changer ce nom, sujet aux quotidiens quolibets, et propose celui de Jean-Etienne Théodore Ducos, ministre de la marine et des colonies sous le second empire. 
Ainsi le 4 septembre 1855, par arrêté n° 1976, le Contre-Amiral de Gueydon, gouverneur de la Martinique, donnait officiellement à la commune de Trou-au-Chat le nom de Ducos. 

Cependant ces changements n’apportèrent aucune amélioration aux bâtiments du culte. La commune est très pauvre... 
La sonnerie de l’église n’était pas très agréable à l’oreille, et pour cause : les deux cloches sont cassées. 
En 1852, le curé, l’abbé Saurin en achète une autre, de ses propres deniers. 

Elle pèse 169 kilos et lui coûta 540 F. Bénie le 9 janvier 1853, elle fut mise en service sur le champ. 
Les débris des deux premières servirent à la fabrication d’une autre de 319 kilos, pour la somme de 335 F . Elle fut bénie et inaugurée, à son tour, le 11 décembre 1853. 
Voilà donc l’église de Ducos dotée de deux nouvelles cloches au carillon harmonieux. 
Avant son départ définitif pour la France en 1856, l’abbé Saurin offrit un beau calice et la paroisse, ne voulant être en reste, fit l’acquisition d’un ostensoir en vermeil d’une valeur de 400 F 
Pendant tout ce temps, les fidèles ne disposèrent que d’une petite chapelle en bois appelée pompeusement église. Aussi, lors de sa séance du 13 novembre 1857, le Conseil Municipal de Ducos accepta le projet de la Direction des Ponts et Chaussées en vue de l’agrandissement du bâtiment, pour la somme de 15 000 F payables par la commune en cinq annuités égales.
On y posa 44 bancs de plus : 22 grands et 22 petits. Un banc d’honneur, en acajou, fut confectionné pour le chœur.

La vieille église fut crépie et repeinte.

Dans le même temps, elle s’enrichit d’autels neufs, d’un appui pour la table de communion, de chaises, et, grâce au legs de M. L’abbé Beaufils, la Vierge eut droit à un bel autel. 
Les travaux avaient été exécutés par M. Jean-Baptiste Marchai, le même qui procéda deux ans plus tard à la reconstruction du clocher, sur avis favorable du Conseil Municipal réuni en séance le premier avril 1859. 
Le 9 décembre 1873 voit l’installation et la bénédiction du premier chemin de croix de la paroisse, par Monseigneur Fava. 
Ainsi petit à petit, l’état de l’église s’améliore et elle s’enrichit au fur et à mesure de nouveaux objets de culte. 
Pourtant, le sort semble s’acharner sur l’église de Ducos. Agrandie, embellie, repeinte, une trentaine d’années plus tard, elle est en effet complètement démolie par le cyclone qui s’abat sur la Martinique en 1891. C’est une catastrophe et pendant onze longues années, les Ducossais se regroupèrent dans une bâtisse provisoire pour les cérémonies religieuses. 
En 1892, on y installa un autre chemin de croix. Entre temps l’architecte Henri Picq fut contacté pour un projet de reconstruction de l’église. Mais le devis était trop élevé. Après de nombreuses simplifications, le projet fut accepté. 
Ainsi la modeste église de Ducos partage-t-elle, avec la cathédrale de Fort-de-France, l’honneur d’avoir le même concepteur. 
Malheureusement les travaux traînent en longueur et finalement en 1899, ils furent arrêtés. Qu’à cela ne tienne ! dirent les habitants ! Alors peut-être pour conjurer le mauvais sort, l’édifice quoique inachevé, fut béni le 14 juillet 1901 et livré au culte. 
En 1902, on  installa un nouveau chemin de croix. Un an plus tard, le 29 mars 1903 il fut remplacé par un troisième, le précédent ayant été offert à la chapelle de Notre Dame de la Salette. 

Le 13 septembre de la même année, l’abbé Miquel inaugura de nouveaux fonts baptismaux, ainsi qu’un maître-autel tout neuf. 
Au bout d’une petite place, l’église en ciment surmontée de son clocher trapu, se dresse sur un terre-plein auquel on accède par une double rangée de marches se resserrant autour d’une fontaine. Sur le parvis, un portail principal et deux portes latérales s’ouvrent pour accueillir les fidèles. L’espoir renaît au cœur des paroissiens. 
Par pour longtemps, hélas, car en 1903 survint un autre cyclone. Il fallut reconstruire la sacristie, refaire la toiture de l’église. 
C’est à un martiniquais bien connu. M. Paul Nardal, ingénieur-chef des Ponts et Chaussées, que revint cet honneur. 
Il fit exécuter un plafond à caissons en bois du nord sculpté. Ces mêmes motifs à caissons que l’on retrouvait chez lui, au plafond de sa maison de Fort-de-France, sise au 83 rue Schoelcher, malheureusement détruite par un incendie en 1956. 
L’église de Ducos a depuis, l’aspect qu’elle a maintenant. En 1936, l’abbé Bourré fit refaire tous les bancs. 
Arrivé à Ducos en 1945. L’abbé Deschamps construisit la grotte à l’extérieur et planta les cyprès du jardin. 
En 1948, il confia 1’agrandissement du choeur, les travaux du presbytère et de la salle paroissiale à un autre martiniquais, l’architecte de Lavigne. C’est pendant son ministère que le maître-autel en bois fut déplacé, de façon que l’officiant se trouve face aux fidèles, selon les nouvelles directives de Rome. Les cloches furent ensuite électrifiées 
Un nouveau cyclone, celui de 1970 endommagea la pointe du clocher. Elle fut réparée pendant la magistrature du maire M Marc ANDRÉ. 

Nous remarquons à l’intérieur quelques beaux vitraux dont celui de la Nativité et du baptême de Clovis. 
Derrière l’église, se trouve la tombe de Joséphine des Vergers de Sannois, épouse de M. Charles Hugues Dérivry, proche parent du côté maternel de l’Impératrice Joséphine. Née au Trou-au-Chat, le 16 février 1816, elle mourut à Paris le 1er février 1847. 

1987; la paroisse de Ducos a trois siècles d’existence. 

M. L’abbé Gédio Barbe et ses ouailles fêtèrent dignement cet anniversaire. Peinture et pinceaux redonnèrent à la vieille dame, témoin de scènes tragiques (1), et d’événements heureux aussi, un air de fête. 

L’église de Ducos avec son caractère vieillot, son charme et sa simplicité est le reflet d’une population paysanne laborieuse, aimable et très accueillante. 

(1) Élections Municipales mouvementées à Ducos le 24 mai 1925. Meurtres de Messieurs Zizine et Des Etages. 

Bibliographie 
Histoire des communes Antilles-Guyane. 
Historique des Paroisses - J. Rennard. 
(Nos remerciements à M. Félix Marie-Luce). 

 

Ducos
Canton de Ducos  Arrondissement du Marin 
Superficie 3 769 ha 
Population année 1996 = 14237 hab. 
Habitants : les Ducossais 
Cours d’eau: la Manche, la Petite-Lézarde, la Ponsy, l’Armand, la Petite-Rochelle et la Rivière Fond-d’Orange 
Origine du nom: de Théodore Ducos (1801-1855), ministre de la Marine et des Colonies sous le second Empire. 

Historique 
La dénomination officielle du bourg, Trou-au-Chat, apparaît pour la première fois en 1671. Cette localité abrite quelques colons qui, éloignés de tout centre religieux et soucieux de pratiquer leur religion, offrent un terrain aux Capucins, au nom desquels le frère Gabriel de Vire en prend possession en 1682. Le presbytère est construit en 1687. Trou-au-Chat, érigé en commune en 1837, devient Ducos en 1855. En 1848, au moment de l’abolition de l’esclavage, la population servile de Ducos est estimée à environ 1 500 personnes, dont 45 % ont moins de 20 ans. Face à l’importante croissance de la population, la paroisse est agrandie en 1858. Détruite par le cyclone de 1891, l’église est reconstruite et bénie en 1901. Cette commune à vocation agricole possède deux distilleries au début du XX siècle. Elle tente par la suite de se diversifier, en développant d’autres cultures d’exportation, comme la banane. 

Église Notre-Dame-de-la-Nativité 
Ducos ne possède qu’une petite chapelle en bois lorsque, en 1857, le conseil municipal accepte la reconstruction de l’église. Un banc d’honneur en acajou est d’abord posé pour le chœur, des autels neufs- dont celui de la Vierge - sont installés, puis des chaises et un appui pour la table de communion. 

Le clocher est reconstruit en 1859. 

L’église, démolie par le cyclone de 1891, est l’objet d’une reconstruction, confiée à l’architecte Henri Picq, de 1892 à 1899. Inachevée, l’église est pourtant bénie et livrée au culte en 1901. Les ravages d’un nouveau cyclone en 1903 conduisent l’ingénieur-chef des Ponts et Chaussées martiniquais, Paul Nardal, à reconstruire la sacristie et la toiture, puis le plafond à caissons. Les motifs de ce plafond, uniques à la Martinique, sont l’oeuvre d’un artisan ducossais, Faneing Adelaïde.
Ingénieur: Paul Nardal   Ébéniste: Faneing Adelaïde 

 

Tombe de Joséphine des Vergers de Sanois
XIX siècle en Marbre blanc et ciment 

Malgré la décision de transférer le cimetière, la tombe de l’épouse du premier maire de la commune, parente de l’impératrice Joséphine, est restée à son emplacement d’origine. 

Son épitaphe est: Ici repose Joséphine Eliette Henriette des Vergers de Sanois, épouse de Monsieur Elie Charles Huygues Dérivry, née au Trou-au-Chat, Martinique, le 16 février 1816, décédée à Paris le 1” février 1847. 

Elle fut le modèle des vertus pour ceux qui l’ont connue, l’ont aimée. 

Auprès de ce monument érigé par la tendresse d’un époux, ses enfants viendront prier pour leur mère en attendant de déposer auprès d’elle, leur père infortuné
qui ne cessera de la pleurer qu’en cessant de vivre. 

PLAQUE COMMÉMORATIVE 1925 
Rue Zizine-et -Des Étages 
Charles Zizine et Louis Des Étages, conseillers généraux de Ducos et Rivière-Salée, trouvent la mort le dimanche 24 mai 1925, jour d’élection. ils sont tués par un gendarme, dans le couloir d’une maison de la rue qui porte désormais leurs noms.

Curé : Père Jean-Marie YANG-TING (Ordre des Spiritains)

en poste sur la paroisse depuis le 10.09.1991

 

Dès son arrivée, il crée l’ORATOIRE et met en place les ADORATIONS.

Horaire : Tout public ouvert de 6 h à 21 h

           Groupes paroissiaux de 21 h à 24 h

 

 * Depuis 1998 mise en place des Petites Communautés Ecclésiales (P.C.E) dont le but est d’Évangéliser à travers l’Eglise domestique, l’Eglise des petits groupes.

Au sein de chaque P.C.E une rencontre hebdomadaire avec temps de prière, d’écoute d’un enseignement remis par le Père et d’échanges sur le thème proposé.

Toutes les PCE sont invitées à une Adoration trimestrielle commune et à une récollection une fois par an.

 

  • Création du Groupe des Fervents Adorateurs

Adoration tout au long de la semaine. Les adorateurs s’engagent à une heure au moins d’adoration par semaine, de manière à arriver à une adoration perpétuelle à l’Oratoire.

 

  • Depuis 2001 mise en place de la N.E.D ( Nouvelle Eglise de Ducos) Association Loi 1901 chargée de mettre sur pied les structures en vue d’aboutir à la création d’une nouvelle église (bâtiment) et renforcer l’ Eglise (Corps du Christ ).

NB : l’église actuelle se trouve trop exiguë face au nombre d’habitants de la commune et sa position au milieu du bourg génère de nombreux problèmes de circulation et d’embouteillages lors des diverses célébrations.

 

Depuis Juillet 1998, lors du congé du Père YANG-TING, un prêtre haïtien, le Père LOUIS Jean-Marcel, de l’ordre des spiritains, vient porter sa contribution spirituelle avec force à la communauté de Ducos.

De véritables temps forts sont vécus tant aux messes, qu’aux réunions de prière et au grand regroupement qui a lieu Place de la Poste avec l’aide des groupes de prières et du Renouveau Charismatique.

 

Le Père YANG-TING est aussi avec sa soeur, Soeur Bernadette, à l’origine du centre « Eaux Jaillissantes » ; centre d’Ecoute, de Compassion et de Prière situé Route de l’Entraide à F-d-F.

 

Outre l’Eglise, des chapelles dédies  fort souvent à Marie existent sur la commune : citons la Chapelle du Bac au quartier BAC, La chapelle des Trois AVE à Génipa, une autre chapelle à Fond d’Orange

 

Vie de la Paroisse

Messes : 

Mardi et Vendredi soir à 18h30 

Mercredi et Jeudi matin à 6h30    

Samedi soir à 18h Dimanche à 6h30 et 8h30

Baptêmes ; le dernier dimanche du mois

Adoration chaque premier vendredi du mois de 15h à 17h

Les autres vendredis, Adoration et confession de 17h à 19 h

 

Passé Agricole

  • A l’époque florissante des usines du Lareinty et de Petit-Bourg, Ducos a vu accroître sa population de l’apport d’habitants du Nord Atlantique – Lorrain, - Ste Marie – Trinité, et du Sud : Vauclin, Marin Riviére-Pilote. 

Nombre de familles s’y sont établies et y ont fondé leur foyer.

Une survivance de ce passé reste, la Messe des Agriculteurs à Fonds d’Orange qui se déroule chaque Lundi de Pâques. Messe fervente et toute colorée des produits agricoles.

 

  • Le 27 Janvier 2002, la paroisse de Ducos et celle de Case-Pilote ont célébré à Ducos l’Ordination diaconale de Wilfried BANNAIS qui a poursuivi sa formation avec le Père YANG-TING.

 

  • En Avril 2004 se sont tenues les JPO Journées Portes Ouvertes de la paroisse. Moments d’échanges étalés du Samedi au Dimanche pour informer les paroissiens sur les différents groupes et ateliers de la paroisse et leur permettre de mieux s’impliquer.

 

  • Ducos a payé un lourd tribut lors du crash du 16 08 2005 : 17 victimes dont 8 employés communaux y ont péri.

 

Des funérailles inter-religieuse se sont tenues à cet effet au Hall Maurice LOUIS-JOSEPH-DOGUE lors de la remise des dépouilles.

 

Les messes et temps forts de la paroisse sont animés par les Chorales​ ;

  • Chœur de Marie                   Sophie MARIE-SAINTE 

  • la Nativité                                Maurice MICHALON 

  • Le  Renouveau                    Jocelyne JEAN-JOSEPH 

  • Les Anges de la Nativité                 Rosalie DUNON  

  • Little liturgie                           Alex Anne Robertine  

  • Voix de la Miséricorde               Sylvestre OURMIAH 

  • Voix de l’Amitié                               Émile ANDÉOL  

 

Mr RICHARDSON, Responsable des Ministres de la Communion et des Servants d’Autel est ordonné Diacre permanent en qualité d’Acolyte et Lecteur, le 3 Décembre 2005.

Il s’implique dans la formation des Jeunes Servants d’Autel dont l’effectif avoisine la cinquantaine à ce jour

 

L’église de Ducos est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques de France depuis 1975.

Le Père REUNGOAT était curé à cette époque.

 

En 1987, la paroisse a fêté son Tricentenaire ; elle avait été érigée en Paroisse en 1687. Le Père Barbe GÉDIO était curé.

Liste des Prêtres
de 1697 à ce jour
1. Dominique
2. Hippolyte
3. Placide de St-Lô
4. Victor de Paris
5. François Marie de Lisieux
6. Raphaël de Livarol
7. Louis François d'Argentan
8. François de Mortain
9. Gabriel de Viré
10. Alexandre Dupuy
11. Joseph de Mortain
12. Gabriel
13. Fidèle
14. Jérémie d'Alençon
15. Paul
16. Gervais du Jardin
17. Bullet
18. Anatole de Besançon
19. Léandre de Lisieux
20. Fidèle Marie
21. Pierre Lacoste Dulacq
22. Marduel
23. Potihier de la G.
24. Faïs
25. Péru
26. Augero
27. Tiran
28. Savelly
29. Bouvier
30. Labroile
31. Saurin jusqu'au 1852
32. Beaufils 1852-1859
33. Carrere
34. Isaure
35. Joly
36. Claude
37. Denis
38. Lebreton
39. Griffoulière
40.  Antonietti
41. Quilliou
42. Preher
43. Miquel    1903
44. Cornand
45. Edgard Dumauzé
46. Lavolé
47. Le Gallois
48. Meulman
49. Larouche
50. Gallégo
51. Cumia
52 .Bourré 1936
53. Charneau
54. Robillard
55 .Deschamps 1945
56. Wolf Joseph
57. Saffré
58. Reungoat Yves 1975
59. Gédio Barbe 1991
60. Yang-Ting Jean-Marie 1991-2007
61. Bannais Wilfried 2007-2010
62. Nowak Jozef 2007-2008
63. Francois-Haugrin Benjamin  2008-2010
64. Mouniengué Cyriaque 2010-2012
65. Mielewski Jan  2012-2022
66.  Rinasoa Lucianno 2022-

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